Nouvelles orientales (1938) est un recueil composé de 10 nouvelles inspirées d'une variété de genres, d'écrits et de croyances d'Orient.
Dans ces contrées lointaines, de violentes passions habitent les personnages : du peintre Wang-Fô qui aime davantage la figuration des choses plus que les choses véritables, à la veuve Aphrodissia qui porte en elle le poids de l'adultère et du deuil dans une folle solitude, en passant par l'aveuglement des passions égoïstes du Prince Genghi.
Ces nouvelles, à la lisière du conte, nous offrent une passerelle onirique empreinte d'une grande poésie.
Ces différentes nouvelles - parfois misogynes - n'ont pas infusé en moi de manières égales, bien que la plume de Marguerite Yourcenar aura chaque fois réussi à me happer. Comment Wang-Fô fut sauvé a été celle qui a eu la plus grande résonance en moi. Elle a su me porter avec elle aux confins de l'art grâce à la transcendance que permettent les œuvres de grands artistes.
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