Le Dieu Oiseau est
un roman de l’imaginaire, français, écrit par Aurélie
Wellenstein et paru le 29 mars 2018 aux éditions ScriNeo. Il a été
finaliste du Prix Imaginales des Lycéens en 2019 et du Prix
Littéraire de l’Imaginaire de BooktubersApp 2019.
Nombre de pages :
333
Prix : 16.90
euros
A chaque décennie,
le Dieu Oiseau investit le cœur d’un habitant de l’île. Il lui confère le pouvoir de tout brûler, de tout trancher, de tout manger.
Il octroie tout droit à celui qui vaincra les adversaires et les
épreuves mis sur son chemin lors de la compétition. Celle-ci se
déroule tous les dix ans. Chacun est libre de concourir, chaque
Homme se vaut. Le but ultime est de redistribuer les cartes en
remportant l’œuf d’or sur l’île, symbole de pérennité et
d’abondance. Pourtant l’œuf apporte dans chaque clan, la crainte
de la vengeance et du chaos.
Faolan, fils du vainqueur déchu, a tout perdu
lors du banquet fêté en l’honneur du nouveau vainqueur. Sa
famille a été massacrée, son père dévoré, sa dignité bafouée.
Torok, âgé d’une dizaine d’années lorsque son père remporte
la compétition, garde Faolan en vie pour en faire son esclave. Il
l’humilie, le maltraite et le torture. Il le provoque, le rabroue
et le scarifie. Alors, Faolan descend les escaliers. Son esprit
s’articule en paliers. Marche après marche, son humanité
s’éteint. Les lumières oscillent, crépitent. Son âme se
décroche peu à peu. La folie guette. Les émotions mises à
distance le font tenir debout mais c’est son ombre qui plante ses
pieds droit dans le sol. Sa seule lumière est l’arrivée imminente
de la compétition. Même si son âme s’effrite et son corps se
décharne, Faolan est prêt à prendre sa revanche et s’affranchir
de son bourreau.
Ce voyage
initiatique, pavé de pures intentions, est entrepris dans la
violence et le sang. (Le chapitre 12 l’est particulièrement. Il fait écho à un épisode de Viking) La quête de liberté se mêle à la soif de
vengeance. La complexité des traumatismes déboussole le personnage
comme la perception du lecteur. Nous oscillons entre amour et dégoût,
support et désaccord. Aurélie Wellenstein nous tient en haleine du
début à la fin, dans une réalité cauchemardesque, qui semble
parfois n’être qu’imagination.
J'ai aimé la noirceur de l'univers et des âmes, les réflexions sur la vengeance et la résilience. J'ai aimé la complexité des personnages et l'ambivalence qu'ils m'ont faits éprouver. J'ai dévoré les pages comme les clans s'adonnent au cannibalisme.
J'ai aimé la noirceur de l'univers et des âmes, les réflexions sur la vengeance et la résilience. J'ai aimé la complexité des personnages et l'ambivalence qu'ils m'ont faits éprouver. J'ai dévoré les pages comme les clans s'adonnent au cannibalisme.
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